Effroyables jardins

Auteur : : Michel Quint

Format : Gros caractères

Editeur : A vue d'oeil

13,00 €

« Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé : -Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? » L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant. Le deuxième volet d'Effroyables Jardins a paru en 2002 aux éditions Joëlle Losfeld sous le titre Aimer à peine.

100 pages

Parution : Septembre 2003